J ecris sautillant dans un bus Arequipa-Puno ( lac Titicaca). A ma gauche l Altiplano immense, ondule, du vent, de l herbe qui cache les cailloux. La mongolie d ici quoi! Sonia Morales me tape sur le systeme, a donf dans les haut parleurs, "mi corazone" sur rythme tikiti tikiti.... ...
Loin deja la Cordilliere blanche. Huaraz avec ses pics blancs, messieurs les 6000m.
Marion, malade, nous laisse 3 jours d acclimatation avant un treck de 4 jours avec passage a 4750m. Bus, taxi, marche, 4500m laguna 69, oui ce lac bleu etonnant!
Dessus les glaciers craquent. On est devant une merveille. Notre copine Finlandaise applique ici le culte septentrion et s immerge jusqu aux epaules dans ce lac ou meurent les glaciers. J aurais pu mais craignais trop pour ma virilite!!
'La cordilliere, c est comme le cri des chien, les larmes des femmes, faut pas y croire'
En effet, on l a pas vu venir, 5 mn pour monter la tente c est trop pour nous abriter de la pluie. La nuit tombe, les echarpes de nuage s accrochent autour pour nous cacher definitivement le Huascaran, sommet du Perou.
( Aahhhhhhhhhh, revoltre dans le bus, tout le monde a cru mourir sur un enieme coup de volant du chauffeur qui roule comme une brutte, il se fait expliquer les choses....)
4000m, le butane n est pas top, une tte petite flamme bleu ne suffit pas a chauffer leau, inquietant... Nuit atroce, la tete dans un etau, le visage meconnaissable, sous la pluie ca craint!
On a du plomb dans l aile, DES LE 2 EME JOUR OBLIGE DE REDESCENDRE ESPERANT QUE LA PLUIE PERSISTE, CAR RENONCER AVEC LE BEAU TEMPS SERAIT INSUPPORTABLE.
hUASCARAN, 6900M, ON NE T AURA VU QUE SUS LES ETOILES, GRANDIOSE ET INQUIETANT, TUANT 15 000 PERSONNES EN 1970 SOUS UNE ENORME AVALANCHE.
Meme Marion Malade, des greves annoncees nous obligent a nous mettre en mouvement..24 h de bus, sueurs froides.
Tjs en s en allant on a un pincement au coeur, qd la route nous devoile ts ces endroits grandioses, ou les touristes ne savent pas aller, ou les bus ne s arretent pas. Velo, je te reve, Perou je reviendrai!!
Arequipa, Marion Malade nous laisse 3 jours de repis. Centre ville charmant, plein d histoire, douce atmosphere, envie de s abandonner a de confortable restos, budget dur a tenir, difficile ppour un gringo de garder son argent ici.
Le canyon d el Colca, a 100km a vol de condor, 2 fois plus profond que le Grand Canyon... un endroit plein de promesses, si on s ecarte des flux de touristes, les pauvres, on leur en montre si peu!
La difficile quete de 2 velos, 17 dollars... va te faire!
7 dollars, c est mieux ailleurs!
Comment dire, j en connais une qui en a bave mais jamais capitule sur ces 50 km a 3800 m d altitude en moyenne.
Commencant sur la selle et finissant a pied de nuit, Marion n arrivait a se mouvoir qu a la promesse d une chambre ce soir, trop de chiens errants a son gout dans le canyon!... hehehe
10 petits km pour le lendemain, un peu de monte certe, mais Marion choisi la difficulte encore, elle avale les kms en poussant son fidele destrier..
"oui enfin choix ou pas car trop mal au derriere!" ( dixit Marion)
Allez, ca vallait le coup, vraiment, ici le pitoresque et le grandiose vont ensemble, L isolement a conserve tel quel je pense le mode de vie de habitants. J aime ces grands espaces, ce vide a l horizontale et a la verticale.
A++ chers amis